Hi guys,

Arrivés un peu en retard à l'I.S. ce matin, nous habitons sur les hauteurs, au dessus de la ville et la route était comme une patinoire ce matin, on a eu du mal à se rendre à pied à la voiture givrée tant la route glissait. Mme Mouray malgré son équilibre légendaire partait en zig zags .

Toujours aussi sympa de retrouver tout le monde , prêts à partir pour l'aventure du jour. Bus 271  pour aller au Bellevue transit Center, puis bus 550 pour prendre le long trajet jusqu'à Seattle.

On traverse le lac Washington, puis l'ile de Mercer Island puis encore le lac WA, ...oh hé , regardez sur la gauche au fond, il est enfin là  !!!

Tout le monde s'extasie , wouaw, en effet, incroyable ce truc au milieu de nulle part. La chaîne des Olympics est de l'autre côté, direction British Columbia, Canada, mais par là ya rien normalement, , bah si : une énorme masse isolée, belle comme si elle était créée par l'homme (quoique ...j'en connais créées par l'homme qui ne suscitent pas une telle admiration visuelle ) , presque artificielle : la montagne qui avec la Space Needle et Pike place market, annonce à tout lemonde qu'on est bien à Seattle , le Mont Rainier. Majestueux, 4500 mètres de haut au milieu des plaines, un échappé des rocky mountains, un volcan qui on le sait va exploser bientôt.

Comme son cousin  dans l'état de WA, le Mt St Helen, qui en 1980 a perdu 1500 mètres d'un coup et recouvert Seattle de 50cm de cendres. Là le jour où  ça arrivera ce sera bien pire parce Rainier est beaucoup plus près. Mais tout est prévu pour une évacuation, et comme diraient les Clos (Chloé Clotilde) le scénario du film catastrophe américain, donc après on a fait un petit délire sur le sujet. Par contre, s'il pouvait attendre une bonne quinzaine avant de péter ça nous arrangerait, on serait triste pour les corres mais vivants ce qui est le principal de nos soucis.

Tiens, bah tu vois, fidèle lecteur, pendant que je te parlais, le bus a fait son chemin et on est sous terre, en position métro, on passe China town, pionner square, union district et on arrive à Westlake center.

Ce magasin qu'on voit dans beaucoup de films, on monte des marches à n'en plus finir, je plains ceux qui ont mal au genou, et on arrive sur une terrasse, qui surplombe le vide, la rue bruyante en bas et , un train aérien sur un rail unique (vraisemblablement l'origine de son nom Monorail)  traverse le reste de la ville pour nous amener à la Space Needle et l'EMP qui a changé de nom et se nomme MOPOP maintenant. On y va. Allez, Benoît Yanis Jean- Christophe toujours très polis,  ne laissez pas ces gens passer devant vous, on y va, il le faut ( il faut qu'on y va comme dirait >Inès)

Musée du rock de la pop et de plein de trucs éphémères et extraordinaires, on peut y créer un groupe, jouer dan une studio aussi forts qu'on veut,  c'est gigantesque, libre, impressionnant et fait pour ça d'ailleurs, on n'est pas à Paris ici, il faut en mettre plein la vue, chez Donald on ne lésine pas sur les moyens.

il reste ici ou là quelques stars des années pop qui se laissent prendre en photo moyennant quelques bucks ( $ en argot pour les incultes) , ce qui leur permet de se payer les hamburgers french fries quotidiens, et défaire un cran de ceinture par jour.

Devant l'entrée vous reconnaîtrez sans doute Alex Hauray sur la gauche et certains de vos enfants, mais on n'a pas maigri, loin s'en faut.

Après deux heures dans ce musée improbable, direction la Space Needle ( l'aiguille de l'espace) que vous voyez à droite et à gauche de votre écran, si vous avez un PC digne de ce nom. Donc je me limite à une photo vue du haut, avec même le Mt Rainier qui ne rend rien, sur cette photo, au fond à droite, sa tête dépasse les nuages. Le cliché a donc été pris par Alban, dont la tête est relativement loin des pieds donc plus apte à côtoyer les cimes.

Ce sera tout pour aujourd'hui, ah si, on pense savoir qui est Namour, dont les parents jouent avec notre patience, celui ou celle qui fournira des indices pour le démasquer gagne un lapin en peluche (objet totalement introuvable à Seattle !)

Fidèles lecteurs n'hésitez pas à y aller de votre petit commentaire, un seul mot et votre petit est content, honteux mais content quand même. Le mieux est de rester anonyme pour le groupe mais pas pour l'intéressé(e). Genre ne pas dire Princess of Islands et bisous Philo à la fin. oups je n'ai rien dit.

Ils consacrent toute leur énergie à me martyriser, je suis à la limite du rapatriement sanitaire. Mes collègues se reposent, comme d'hab.

CB

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